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– L’Entrainement polarisé en trail, en triathlon ?

De tout temps les athlètes et coachs cherchent toujours à trouver le moyen d’être plus rapide avec moins d’effort, d’être plus efficace. Je vois de nombreux coachs qui essayent d’imposer une philosophie les distinguant du reste , toujours plus haut vite et fort. Pour les pros, ces grands principes restent ancrés très profondémment.

Il y a cette croyance cette illusion que les meilleurs athlètes ont des entraînements atypiques qui leur permettent d’atteindre un tout autre niveau. La logique paraît implacable, les plus rapides font forcement plus de vitesse? On a donc longtemps associé le succès des Brownlee ( triathlon ) en s’imaginant qu’ils faisaient plus de séances sur piste. Résultat, ils sont nombreux à s’être blessés ou épuisés en s’imaginant une norme qui n’existait pas.

la réponse est qu’il ne faut pas réduire le volume afin d’effectuer plus de travail intensif, c’est plutôt le contraire – un travail intensif dans le contexte du volume global «élevé» est la clé du succès. Il n y a pas de miracle !!!!

Ce concept du volume a pourtant du mal à s’imposer. Il s’explique par le fait qu’un athlète qui fera moins de 10h d’entraînement par semaine obtiendra le meilleur niveau possible en faisant beaucoup d’intensité. Il finira tout de même par attendre un plateau puis régresser puis se blesser. Seul le volume permet aux athlètes de se rapprocher de leur vrai potentiel notamment en longue distance que ce soit en Trail en Tri j en passe.

L’analogie est simple, un athlète qui fait de l’intensité sera plus rapide, mais ne développera pas son réservoir. Résultat, il n’aura pas l’autonomie nécessaire pour garder un rythme de course optimal sur plus long.

Dans cette idée, il faut surtout comprendre qu’il ne faut pas confondre le volume avec la charge. Le volume exprime un nombre d’heures / kilomètre et n’illustre pas l’intensité. C’est pourquoi il faut parler de charge et non de volume.

Dans cette recherche de l’équilibre parfait, plusieurs scientifiques se sont lancés dans des recherches. C’est Stephen Seiler, un norvégien, scientifique du sport, qui présentera le premier l’approche du 80/20. Analysant la structure d’entraînement des élites dans plusieurs disciplines, il a observé que le ratio entre la basse et la haute intensité restait le même.

Donc pour resumé:

80% en  basse intensité, 20 % en haute intensité, simple mais:

La basse intensité, c’est quoi?

On parle de 77% et moins de votre fréquence maximale. On y est pas encore c est pour cela que vous vous sentez pas bons, faites moi confiance. En théorie, c’est une vitesse qui semble tenable pour toujours.

La haute intensité, c’est quoi?

En fait le 20% de cette théorie inclus la moyenne (78 à 88%) et haute intensité (91 à 100%). Cela comprend donc vos sorties tempo.

des questions,  sentiments de lire tout et son contraire sur internet, n’hésitez pas à me contacter pour vous guider vers votre meilleur potentiel.

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